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Message  BC Sam 17 Nov - 12:36

Un blog présente la mobilisation sur le "campus Jourdan" de l'ENS :
http://jourdanenlutte.blogspot.com/

Une pétition a été rédigée :

Derrière les réformes, quels services publics ?

Grévistes contre « usagers pris en otages », « minoritaires » contre « majorité silencieuse », « corporatismes » contre « intérêt général », « privilégiés » contre « travailleurs méritants »…
Etudiants et enseignants à l’Université, directement confrontés aux conséquences de la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU), nous sommes convaincus de la nécessité de transformer l’Université. En tant que chercheurs en sciences sociales nous efforçant de rendre compte de la complexité du monde social, nous estimons que cette présentation politico-médiatique des mouvements sociaux actuels masque la question centrale qu’ils nous posent : celle de la place des services publics dans notre société.
Déjà présentes en 1995, ces préoccupations n’ont pas trouvé de réponse politique. L’invocation rituelle de la « modernisation », de l’ « autonomie », de la « gouvernance », et les mesures apparemment techniques qui sont menées au nom de ces mots d’ordre, empêchent le nécessaire débat sur la finalité des réformes en cours.
Loin d’être une nouvelle poussée de l’éternelle rébellion de la jeunesse, la mobilisation des étudiants a ceci d’original qu’il s’agit d’un mouvement porté par les usagers du service public eux-mêmes. Par leurs revendications, les étudiants mettent le doigt sur les ambiguïtés de l’autonomie ainsi proclamée par la loi. Sera-t-elle plus autonome cette Université qui devra compter sur les fonds privés plutôt que le financement par l’impôt, garant de la solidarité nationale ? Seront-ils plus autonomes ces étudiants qui devront bientôt s’acquitter de droits d’inscription plus élevés ? Seront-ils plus autonomes ces
enseignants-chercheurs dont le recrutement et les activités pédagogiques et scientifiques seront davantage contrôlées par leur hiérarchie administrative et par les financeurs ? Et ces personnels administratifs et techniques menacés par l’externalisation de leurs activités ? En place d’autonomie, c’est plutôt une forte hétéronomie que promeut la loi LRU en resserrant les pouvoirs dans les mains de quelques mandarins, chefs d’entreprise ou notables. Finalement, en
interpellant le gouvernement sur la question du financement, du fonctionnement et des missions de l’Université, les étudiants - dont la LRU réduit la représentation dans les conseils d’administration -, refusent de laisser la définition du service public d’enseignement à quelques experts ou hauts fonctionnaires.
C’est aussi la question de la place du service public qui est en cause dans les grèves contre la réforme des régimes spéciaux. Ces métiers au contact du public remplissent une mission spécifique : leur contribution à la cohésion sociale a longtemps eu pour contrepartie la reconnaissance, statutaire si ce n’est pécuniaire, des agents publics. Beaucoup de travaux récents, sur les postiers ou les conducteurs de bus par exemple, ont montré que les mesures de libéralisation avaient non seulement détérioré les conditions de travail et d’emploi de ces salariés mais qu’elles avaient aussi remis en cause leur honorabilité. Au centre des changements qui travaillent notre société, ces agents doivent affronter les logiques de concurrence et de rentabilité tout en étant confrontés aux inégalités et aux souffrances sociales. C’est l’enseignant face aux enfants de la démocratisation scolaire menacés par la déstructuration du marché du travail, ou encore le cheminot face aux fermetures de lignes régionales et aux territoires relégués. Ne pas dégrader les conditions de travail et d’emploi de ces agents, c’est renouveler la confiance de la société à leur endroit, c’est aussi reconnaître que certaines activités doivent échapper aux seules logiques marchandes.
La mise en scène spectaculaire des différentes réformes des services publics empêche de les penser dans leur globalité. Plutôt que d’envisager les services publics au seul prisme des supposés privilèges des fonctionnaires et des coûts
qu’ils génèrent, ces réformes doivent être pensées dans leurs dimensions sociales et politiques. Cela nous apparaît comme la condition pour sortir de l’alternative entre l’immobilisme, rejeté par les personnels et les usagers eux-mêmes, et le démantèlement des services publics.

BC

Messages : 6
Date d'inscription : 07/11/2007

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Message  alsonic Sam 17 Nov - 13:59

au passage un petit bonjour a tout les gens de l'association Science ac' si ils passent par la

alsonic

Messages : 43
Date d'inscription : 12/11/2007

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