Malheur relatif

Je note : "Je n'ai malheureusement pas pu me rendre a l'AG d'aujourd'hui."
Pas de crainte il y a pire comme malheur dans la vie.

J'y suis passé quelques minutes ( je n'ai bien sur assisté à aucun autre moment de la cérémonie, c'est pour cela que j'en parle)

un dilemme tragique était mis à jour :
En effet, demain, deux manifs sont prévues (l'offre est pléthorique ; on est dans un pays riche où le consommateur à trop de choix).
Question donc : à laquelle le militant conscient de son devoir doit t-il aller ?
Il était question de voter pour l'une ou l'autre, mais je suis parti.

c'est toujours comme ça

Tu as eu plus de patience que moi.

Ce que tu dis illustre bien ce que j'ai vu de l'AG : il s'agissait d'aller le plus loin possible dans le débat sans objet, dans la comédie, pour vider la salle et rester "entre soi" pour pouvoir "continuer le mouvement" c'est-à-dire pour continuer à jouer au "mouvement social", à "la lutte finale".

Le problème s'est que ce jeu là ne plait pas à tout le monde. Certains, et ils sont la grande majorité, pensent qu'on peut très bien exprimer une opinion, la diffuser et même la faire triompher sans cesser de suivre des cours.

Je pense même que pour faire cela il faut être avec les autres, cela suppose donc d'être en cours. Cela suppose aussi certainement de faire partie d'un syndicat ou d'une organisation sérieuse et reconnue ; mais c'est un autre débat.

lemoine ... on a dis ... aurevoir l'UNEF

il s'agissait d'aller le plus loin possible dans le débat sans objet, dans la comédie, pour vider la salle et rester "entre soi" pour pouvoir "continuer le mouvement" c'est-à-dire pour continuer à jouer au "mouvement social", à "la lutte finale".

Diabolique !
Machiavelique !
Subtil !
Raffiné !
stratégique !
tactique !
Redoutable !

et si c'était même pas cela ? ? ? un simple effet collectif du vide et de l'ennui de la chose

Que de transferts !

J'pense pas que la rhétorique raffiné fasse avancer les choses

"shibishen"]lemoine ... on a dit ... au revoir l'UNEF"

Oui vous avez dit "au revoir l'Unef"
d'autres ont dit "au revoir la CGT"
d'autres "au revoir la gauche"

C'est tout ces "au revoir" qui ont permis à Sarkozy de venir avec sa loi.

Et pour pouvoir lui dire un jour "au revoir Sarkozy" il faudra certainement revoir quelques uns de ces "au revoir" qui nous coûtent si cher!

Trojan a écrit:J'pense pas que la rhétorique raffiné fasse avancer les choses

sauf celles du raffinement