actualités de l'UFR 0

copié/collé de la liste de diffusion, l'actualité de l'UFR 0 ! avec certes un peu de retard, mais j'encourage tous les inscrits à la liste et au-jus à démocratiser l'information...
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Un UFR Zéro, populaire, trandisciplinaire, expérimental, et critique,
est en train de naître à l'université Paris 8 Saint-Denis.

Lundi 21 janvier 2008 :
- AG de la fac à 12H
- après l'AG, rassemblement sur la passerelle de tous ceux qui veulent participer à l'UFR Zéro
- Réunion UFR Zéro à 19H dans le hall d'entrée de la fac.

Le meilleur moyen de lutter
contre la loi LRU,
contre toutes les formes universitaires d'inégalités, de domination, d'élitisme, et d'exclusion,
pour un autre projet de société,
est d'expérimenter collectivement et de mettre en pratique de nouvelles façons d'étudier, de travailler, de vivre et de lutter ensemble.

L'UFR Zéro est ouverte à tou-te-s...
Des personnes issues de toutes les disciplines,
des personnes ne s'identifiant à aucune discipline particulière,
et des personnes n'appartenant pas à la communauté universitaire,
peuvent s'y rencontrer,
pour expérimenter et créer collectivement
d'autres façons d'apprendre, d'étudier, de travailler, de vivre et de combattre ensemble
pour construire un autre projet de société que celui que le libéralisme nous propose.

Construisons ensemble une autre université !

Voici quelques propositions non arrêtées de ce que pourrait être l'UFR
Zéro, qui seront débattues lors des réunions d'aujourd'hui (mercredi) et
vendredi.

Nous souhaitons remettre en question l'université actuelle, sortir des
habitudes : nous réapproprier l'université. Nous voulons continuer à
combattre la logique de la loi LRU (celle de la capitalisation
universitaire), déjà présente dans le système universitaire actuel et
dans notre quotidien, ceci en expérimentant de nouvelles façons de vivre
l'université. Nous constatons que l'université n'est pas destinée à tous,
que le savoir ne peut être émancipateur dès lors que des rapports de
domination et des dispositifs d'exclusion qui y résident l'empêchent. La
fragmentation de l'université en différentes disciplines tend à produire
des spécialistes avec leur visions du monde respectives, mais qui ne se
rencontrent jamais. Nous pensons que ceci est contraire à l'ouverture
d'esprit et l'universalité du principe d'université.

Nous ne souhaitons pas établir un nouveau cadre qui deviendrait la norme.
Nous appelons à la création d'une UFR Zéro au fonctionnement ouvert.
Différentes initiatives et approches pourront cohabiter et interagir
autour de thèmes transversaux. Plusieurs thèmes ont été proposés :
- L'exil
- S'entendre
- Critique du travail
- La liberté
- L'échec
- L'errance
- L'organisation
- La publicité
- La maturité, l'âge de raison
- L'université
- ...
Chacun est invité à proposer le thème qui l'enthousiasme.

Les réunions préparatoires auront lieu aujourd'hui mercredi 23 janvier à
15H dans le hall du bâtiment C et le vendredi 25 janvier à 18H en A028.
L'esprit de l'UFR Zéro prendra corps le lundi 28 janvier.

Les activités de l'UFR Zéro commencent à Paris 8 St-Denis
lundi 18h, hall du bâtiment C,
sur la thématique "S'entendre" !!!

A l'issue de la réunion de vendred soir, la réflexion sur l'UFR Zéro suit son cours, petit à petit, et sa définition reste à construire (heureusement).

Vous êtes tous invités à participer à cette tentative de réappropriation de l'université et d'expérimentation de nouvelles façons de la vivre.

Bon puisque je te tiens, et derriere les beaux discours, j'aimerais savoir :

- Comment tu valide les cours
- N'est-ce-pas une façon caché de validé universellement tout les EC (et j'ai des personnes qui me l'ont dit cash)
- L'UFR Zéro dispence des cours ou juste des discution qui ont déjà lieu dans une salle au batiment C ?
- Quel lien entre cet UFR et la LRU au finale ?
- Quel lien entre l'UFR et les orga ?
- Quel lien entre l'UFR et la salle du batiment C ?

Je suis contre une idée de création de validation facile.

Qu'on fasse des reunions débat ok, mais validé des cours sur rien c'est grotesque (surtout qu'aucun vote n'as été fais sur cette idée.. ah si ! un AG de 400.. et il a été refusé..)

j'ai une question moi aussi, imaginons que cette idée fasse du chemin comment tu la finances? par ce que si j'ai bien compris le délire c'est de donner la fac aux étudiants et de les laisser seuls prendre toutes les décisions, le but c'est aussi de ne pas dispenser de formation qui un jour permettra de trouver un travail.

Qui va accepter de financer une université qui n'a d'autrre but que d'enseigner la masturbation intellectuelle...

Pas moi en tout cas !

je ne répond qu'en mon nom, et sachant que pour l'instant je n'ai pas assisté aux réunions de l'UFR 0 ! si je fais tourner ces mails, c'tait justement pour avoir un retour là-dessus. j'ai également invité les inscrits à la liste participant réellement à venir en parler ici...

personnellement je n'envisage pas les activités de l'UFR 0 comme celle d'un département dispensant une licence ( avec des EC validables automatiquement, un crédit pour trouver une place dans le monde du travail).

quels que soit les propos confus de mes amis les glands, la question de la notion de validation, d'évaluation et de notation de cours est inhérente à des formations, non à des études. il faut toutefois savoir que les étudiants de paris 8 à l'époque de vincennes n'avaient pas de notes dispensées. leurs cours étaient juste validés/non, en fonction de leur participation, leur présence. cela ne revient pas à la disqualification de leur diplome, car la présence et l'existence de participation ne sont-ils pas les seules critères objectifs de l'intéret porté pour les matières étudiées ?

de toute façon, je suis contre l'éventualité de l'UFR 0 comme "licence" pour trouver une place sur le marché du travail. l'objectif me semblerait plutot d'occuper une place réflexive et active dans la société civile, travaillant dans l'interdisciplinarité pour répondre à des problèmatiques qui intéressent chaque individu.

en soi étudier à la fac n'a pas pour vocation d'être une "formation pour intégrer le monde du travail", même si elle ne l'empêche pas.

les "cours" de l'UFR 0 sont-ils des "réunions-débats" telles qu'il a pu y en avoir pendant l'occupation de la fac et les "cours alternatifs" ?

tout d'abord l' UFR 0 peut-être une interface d'interdisciplinarité et d'ouverture, sur la base de thèmes qui intéressent les étudiants (voire les enseignants) mais aussi des gens de l'extérieur. ce serait une façon d'éviter l'enfermement militant de ces discussions, se basant sur des centres d'intérêt personnels, au delà des cloisonnements disciplinaires et d'opinion.

comment éviter que cela ne devienne de la "masturbation intellectuelle" ?

j'ose espérer que ces discussions peuvent être consciencieusement construites et aboutir à du concret, à une intervention dans le quotidien. que ces discussions deviennent des ateliers, et non des paroles creuses dans des oreilles sourdes. il s'agit de rendre compte de façon interpellante des travaux de l'UFR (publications, expositions, animations), ce au sein de la fac mais aussi auprès d'autres publics/acteurs.

je donne un exemple de "concrétisation" possible.

étudiante en médiation culturelle, j'étudie les rapports, de préférence circulaires, de construction de sens dans les événements socio-culturels. j'ai rencontré à titre individuel et collectif des problèmes à la fac, administratifs, pédagogiques, humains, dans mon quotidien, à la fac, dans mes boulots, stages, hobbies.

pendant le mouvement anti-LRU, j'ai rencontré des étudiants et professeurs en théâtre, en sociologie, en histoire, en cinéma intéressés par la pratique du théâtre-forum (ou théâtre invisible, ou théâtre de l'opprimé).
cf:
https://mobilisationp8.forumpro.fr/cours-alternatifs-mutualises-f24/atelier-theatre-forum-lundi-17h30-hall-d-entree-t287.htm

certains se sont beaucoup renseignés là-dessus, certains en avaient réellement la pratique, d'autres s'y intéressaient pour la première fois. alors voilà , on a discuté. les étudiants en théâtre qui l'avaient déjà pratiqués ont proposé de travailler sur un texte-canevas pré-existant.

on a perdu contact, mais en revoyant un peu notre méthodologie on peut sans doute découvrir le théâtre forum et l'étudier dans ses dimensions artistiques, sociales, psychologiques, anthropologiques, politiques, économiques.

cette étude peut être un préliminaire méthodologique pour aborder un des thèmes de l'UFR 0, au sein de la fac ou ailleurs. on peut très bien faire et étudier une pièce de théâtre forum sur les questions du travail, de l'exil, de l'age adulte, de l'université, de l'entente !

Je propose qu'on appelle pas ca UFR Zéro, mais "Forums de Paris 8". Ca eviteras la confusion et l'envie de gens sur la validation universelle.

je ne vois pas en quoi le nom prête à confusion. le choix d'avoir pris le nombre "zéro" décale suffisemment l'apparente officialité de l'"ufr" concernant les "notes de validation". et c'est quand même une constante dans sa définition, le fait qu'il ne soit pas une reproduction d'un ufr tel qu'on le connait. la perspective qu'il devienne une "institution" de la fac ne sous entend pas ça, enfin... il me semble ? de toute manière, il faut construire des choses avant d'extrapoler comme ça...

c'est une question très à part, mais c'est quoi, la "validation universelle" ?
parsque des profs qui mettent dans le systeme actuel la même note à tous les étudiants présents, il y en a encore, même s'ils sont peu (ce sont des anciens de vincennes). ça te semble injuste ? tu as déjà suivi ces cours ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Paris_8

quant à la question du financement de l'UFR 0, y en a t'il besoin pour l'instant ? pour l'instant le seul besoin de ces activités, c'est un lieu pour se réunir et des gens pour l'occuper et construire quelque chose de commun, ce qui est déjà là, non ? je ne vois pas l'intérêt de chercher financement alors qu'aucun besoin n'en demande pour l'instant. on est pas des écureuils... mais si ça se trouve rocket, tu vois un besoin de l'ufr 0 demandant des moyens financiers ?

Oui la validation universelle est injuste, le mec qui fou rien dort ou ne viens pas en cours auras son diplome ?
Si on veut une nouvelle université il faut aussi oublier cette idée d'universel, la valeur des diplomes, et de la fac est en jeu.

non, la personne qui ne participe délibéremment pas et qui n'est pas là, ne valide pas son cours vu qu'elle ne l'a pas fait. juste il n'y a pas de note: le cours a été suivi/non. il ne s'agit pas de validation universelle. il s'agit juste de ne pas agiter baton et carotte dans la motivation pour partager un enseignement. d'ailleurs dans la plupart des départements, il y a quelques restes de principes (pas de mentions aux diplomes, par ex).

qu'un seul individu juge l'aptitude des individus en leur attribuant un chiffre, une note, ça n'a rien de constructif. ce n'est qu'un arrêt subjectif sur image. ça ne fait pas progresser la réflexion. que la note soit "positive" ou "négative", c'est dans tous les cas sur des critères subjectifs. si tant est qu'ils soient justifiés, une note perçue comme négative peut avoir des effets décourageants, une note positive avoir des effets suffisants, si tant est qu'on attribue une importance aux notes (et ça, on nous entraine à accepter ces jugements déplacés et à en jouer le jeu dès l'enfance). c'est un outil de soumission passive qui fait plus rentrer en compte un miroir arrêté de l'égo que de réelles potentialités de réflexion et d'expérience.

toni, je ne sais pas ce que les autres t'ont raconté... mais je peux te garantir que la plupart des anciens étudiants de vincennes sont bien loin d'être les fieffés glandeurs que tu décris.

et puis, si tant est que tu étudie avec des glandeurs, qu'est-ce que ça peut te foutre qu'ils aient le même diplome que toi ? en quoi cela te préoccupe-t-il ? une question d'image? j'ai l'impression que le diplome, c'est le packaking des études, leur étiquette.

je n'y porte pas grand crédit. des gens que j'estime beaucoup par ailleurs liquident conscienscieusement leurs études pour obtenir leur étiquette et en finir avec des enseignements qui les désintéressent.

j'ai jamais parlé de glandage sur les anciens, je vois les gens d'aujourd'hui CERTAINS vont pretexter l'histoire de la fac (raconté comme un cochon qui chante la messe) pour se dire qu'il faut les accepter une 8ème fois en L1 et validé leur Licence malgrès 50% de cours reussis.

Puis je suis un glandeur aussi, enfin je seche des cours, je travaille pas plus que ca en periode de non exam.. mais je suis désolé, mon diplome doit avoir une valeur, si demain sur le marché du travail on dit le diplome peut etre validé sur de la reflexion intellectuel ou des cours prévus au cursus c'est pas la meme chose, je veux bien qu'on refuse la notation et tout le tatouin, mais dans la vie il faut des diplome des vrais.. sinon on débat des années et on fais rien pour changez les choses, or moi je veux suivre une formation qui va me donner les cléf pour changer les choses a mon échelle.. (j'espere du moins).
Et je veux bien participé au conférence-forum-débat-jenesaispasquoi que les Forums de Paris 8 font, mais l'UFR Zéro (qui veut un Site, et un journal dans la fac ??, qui parle d'université alternative,..) part dans tout les sens.

Faut pauser un truc clair, net et précis.