Compte-rendu de l'AG du 6 novembre et tract d'appel à celle

Lors de l’Assemblée Générale du mardi 6 novembre
qui a réuni 500 personnes
la grève a été votée à l’unanimité (- 1 )!

En conséquence, le comité de mobilisation appelle tou-te-s les étudiant-e-s, profs et BIATOSS :

- A se mettre en grève et à participer à la mobilisation sur l’université.

- A l’AG du mercredi 7 novembre à 12 h en amphi X et aux suivantes.

- A l’auto organisation des départements et des UFR, à l’exemple du département de science politique qui s’est mis en grève et a remplacé tous les cours par des ateliers de lutte, ou comme les départements de philosophie, de sociologie et de géographie qui ont commencé à s’organiser.

- A participer au comité de mobilisation qui se réunit tous les jours dans le hall d’entrée.

Cet appel du comité de mobilisation se fonde sur les discussions de l’AG du 6 novembre, dont voici un bref compte-rendu, d’où un certain nombre de thèmes se sont dégagés :

- La question du suivi des cours : il faut trouver des solutions avec les profs, sans craindre l’épouvantail irréaliste d’une non validation du semestre en cas de grève.
- L’appropriation de la fac (par l’organisation de débats, de projections…) et la nécessité de s’ouvrir vers l’extérieur (contacts avec les travailleurs/euses, dépôt de bus de Saint-Denis…).
- Pour que le mouvement prenne, il apparaît nécessaire de s’organiser par UFR (notamment par des assemblées de département les matins des AG) et de diffuser au maximum l’information.
- La question des revendications a divisé l’AG : se centrer sur la loi LRU et les problèmes de l’enseignement supérieur, ou élargir aux revendications qui ne touchent pas directement l’université. Par contre, la convergence des luttes a été mise en avant comme une nécessité pour construire un mouvement massif. De même, la vigilance par rapport aux applications en cours de la LRU par les conseils a fait l’unanimité.
- Pour la coordination avec les autres universités, rien n’a été décidé, mais deux initiatives ont été proposées : faire une AG régulière à Paris, ouverte à toutes les facs d’Ile de France ; participer à la coordination nationale qui s’est réunie à Toulouse le week-end dernier, et qui se réunit à Rennes le week-end prochain.
- L’AG a décidé à la majorité de ne pas bloquer les cours mais de passer dans les salles proposer aux étudiant-e-s et aux profs de se joindre au mouvement.