l'état de nos locaux

Encore une fois, beaucoup de commentaires qui montrent l'inculture crasse de certains. Faut avoir une totale inexpérience des mouvements sociaux (et aucune envie de se renseigner) pour dire que la fac a été endommagée par le mouvement. C'est la première fois que je vois une occupation aussi respectueuse du matériel, aussi prompte à faire le ménage jour après jour dans le bâtiment qu'ils occupent, bref aussi responsable.

Quant aux chaises et tables, j'espère que ceux/celles qui crient à l'horreur parce que quelques-unes sont cassées sont de mauvaise foi. Car si ils/elles croient sérieusement que ces dégradations, après plus d'un mois de mouvement dur, sont inadmissibles, ça veut dire que tout sens de la mesure et de la mise en perspective socio-historique de ce qu'ils/elles voient, ont été recouvert par une consommation abusive de séries télé bien propettes.

Par comparaison avec un mouvement récent, cherchez sur le net des photos de l'occupation de l'EHESS pendant le mouvement anti-CPE, voyez l'état des locaux après quelques jours seulement... Ca a une autre gueule !

Bref, félicitations aux étudiant-e-s mobilisées qui bloquent et occupent (dont je ne fais pas partie), c'est du beau boulot !

pitoyable....

Sachez monsieur Admin que ce que vous appelez un « mouvement social » n’est qu’une gesticulation pitoyable et qui va nécessairement à l’échec.

Votre copain Toni dit ailleurs que si les cours reprennent « le mouvement est fini ». Eh bien, les cours reprennent parce que c’est la volonté de l’immense majorité des étudiants, que c’est leur intérêt premier et qu’il n’y a pas moyen de faire autrement.

Alors soit vous acceptez de regarder face à la réalité et vous essayez de vous y adapter, soit vous vous trouvez une île déserte à occuper, et là vous pouvez saccager comme bon vous semble.

Ce n'est pas parce qu'un mouvement social n'atteint pas ses objectifs (car il est possible que l'on obtienne pas l'abrogation de la loi LRU, et tout le monde en est conscient depuis le début) que c'est une "gesticulation". Là encore, je ne sais pas si c'est dû à la mauvaise foi ou à la bétise, mais comment nier qu'un mouvement social ait lieu (même si on pense qu'il est sur le déclin, même si on n'est pas d'accord avec lui), lorsque les deux tiers des universités françaises sont restées en grève plusieurs semaines, suite à des décisions prises encore et encore dans des AG de plusieurs centaines de personnes ? Lorsqu'une pétition est signée par 15 000 chercheur-e-s ? Lorsque plusieurs poids lourds de la recherche française (dont le président du CNRS!) manifestent dans la rue leur opposition à la loi ? Ca me dépasse...

Croyez bien que la plupart des grévistes sont pleinement conscient-e-s de la "réalité", et que ce seront les premier-e-s à se remettre au travail lorsqu'une AG décidera majoritairement qu'il est temps de passer à d'autres modes et rythmes de lutte. Mais en attendant, alors que les enseignant-e-s commencent à se bouger, notamment dans les sciences dures, alors que le président de notre université a réaffirmé son opposition à la loi, alors que plus d'un tiers des universités sont encore bloquées suite à des votes d'AG, il n'y a aucune raison de baisser les bras.

J'imagine que vous vous croyez terriblement supérieur pour prendre ainsi de haut un mouvement qui rassemble des dizaines de milliers de personnes en France, dont certaines sont autrement plus intelligentes et mûres que vous ou moi. Si ça vous aide à vivre bien, tant mieux ; mais si ce n'est que le cache-sexe de votre passivité et de votre refus à prendre position dans ce monde, je crains que vous ne puissiez vivre une vie bonne.

en même temps si le mouvement prend fin et qu'un jour on se rend compte et qu'on se dit si on avait su ....


on aura bien l'air con la hahahaha

UneEtudiantePireQueBlasée a écrit:pitoyable....

Si seulement c'etait "juste" pitoyable....

gbl a écrit:

UneEtudiantePireQueBlasée a écrit:pitoyable....

Si seulement c'etait "juste" pitoyable....

ouais^^ on peut chercher d'autres mots comme ça, ça ne serait jamais assez de toute manière

Arrêtez de délirer avec votre « mouvement social ».

Ce qui détermine l’issu d’un conflit, c’est le rapport de force qu’il est capable d’établir. Cela dépend du nombre de personnes qui y participent, de leur degré de conscience, de leur capacité à le promouvoir autour d’eux, de sa lisibilité dans les médias.

Et cela dépend surtout de la situation politique globale. Or sur la LRU l’UMP et le PS sont contre vous. La majorité de l’opinion est pour une réforme et soutient la LRU même si c’est parfois en faisant quelques critiques.

Lisez donc « alternatives économiques » de décembre qui a une certaine influence à gauche. Vous trouverez un dossier intitulé « Université : tout reste à faire » qui commence comme cela : « S’il est un point qui fait consensus en France, c’est celui de la nécessité de réformer l’université. Mauvais fonctionnement des premiers cycles faute d’encadrement, suivi insuffisant du devenir étudiants, faible visibilité internationale, les problèmes ne manquent pas. La loi adoptée, cet été, à l’initiative de Valérie Pécresse, s’est donnée pour priorité de réformer des universités …. » dont l’article analyse les problèmes au regard de la LRU.

Bon, vous devez bien comprendre que le blocage jusqu’à l’abrogation ne permet pas d’aborder un problème aussi complexe, qui est différent d’une université à l’autre, d’une filière à l’autre et où il faut bien se mettre à la même table et discuter sérieusement.

Il est inutile d’attendre que le gouvernement renonce à réformer, parce ce serait faire pire encore que ce qu’il fait avec sa loi.

Il faut laisser les étudiants revenir dans leurs cours. Ensuite on peut commencer un travail de mobilisation sur les problèmes de l’université, sur les conditions de vie des étudiants, sur leur insertion sur le marché du travail etc….

Et qui donc est le mieux placer pour discuter les problèmes des étudiants, pour proposer des solutions, pour faire entendre des revendications, que les étudiants eux-mêmes ensemble, après réflexion et débat ?

Pour cela il faut qu’ils reviennent en cours.

Hors sujet... Evite le double post s'il te plaît

Admin a écrit:même si on pense qu'il est sur le déclin,

Vite fait quand même le déclin, hier c'était la plus grosse manif qu'on ait faite et les forces de l'ordre ont enfin allumé la mêche, on va pouvoir durcir
Par ailleurs le blocage de la sorbonne a tenu pour la première fois depuis plus d'une semaine, et des facs se "remobilisent". Alors le déclin est relatif.

Juste un mot sur l'état des locaux :

J'étais censé avoir cours ce soir, je me suis donc rendu à l'université. Le hall A était quasi désert. Un loubard se baladait avec un pigbull non muselé à la recherche d'un mauvais coup à faire, près de la machine à café un groupe de petits délinquants se chamaillait autour de quelque chose.

Les tables et les chaises sont entassés, des palettes ont été apportées. Tout est prêt pour foutre le feu!

Le bâtiment n'est déjà pas aux normes de sécurité incendie : pas d'extincteurs, pas de BAES, pas de sorties de secours indiquées, pas de poste incendie.

Le président sait-il qu'il est responsable pénalement en cas d'accident. Il l'est d'ailleurs dès maintenant car il y a mise en danger de la vie d'autrui. Le personnel administratif peut faire valoir son droit de retrait et refuser de travailler dans ces conditions.

Je me suis payé trois heures de transport. Le prof n'a pas daigné se montrer. S'il est mort il faudrait qu'on le sache pour présenter nos condoléances à sa veuve.

Normal qu'il sois pas venu les cours étaient suspendus.

Et des gens extérieur il y en a tjr eu qui trainais dans la fac... j'adore la mise en peur que tu fais, presque aussi beau qu'un 20h "La France a peur"

Il faut savoir qu'il y a des problèmes à la fac de st denis tout le temps !

Chaque semaines, il y a des vols et qu'un camarade de l'unef s'est fait casser la machoir par un mec de la sécu parcequ'il l'a surpris entrain de faire rentrer des gusses dans la fac !

Just LOL...J'aurais tout vu (ou presque) dans cette fac:
-Clochards et SDF
-exhibitionnistes
-Gangs racailleux
-Mafieux ?
-...

- La LTF
- Un fou avec un slip sur la tête

- Le seul mec de l'UNI qui un matin avait collé plein d'affiche dans la fac

Ah bon ! !!!!

Il est de la fac !

Ah oui Mr.Slip sur la tête XDDD trop excellent :')
Paris8 c'est aussi la diversité!

Sur le site de l'UNI ya le numéro de téléphone pour adhéré à l'UNI P8.

Donc oui ya un mec à la fac de l'UNI.

Qui paris sur Sir Barrie Machin bidule ?

Boarf Sir Barry White il vient plus sur le forum déjà...paix a son âme.

Qui recrute pour l'UNI : ceux qui exaspèrent les étudiants par voulant leur imposer leurs volontés, y compris par la violence.

Il faut dire qu'être évaqué de la fac par la sécu, ca change la vie, il est sans doute repartis dans le monde merveilleux des juriste qu'il avait quitté pour (re)venir a P8.

un petit texte interressant sur l'UNI :

LE VRAI VISAGE DE L'UNI

L'UNI (Union nationale Interuniversitaire) se gargarise d'avoir eu un score honorable aux élections du Conseil de gestion de la fac de Droit. Le SCALP limoges (militants anti-racistes radicaux) tient à dévoiler le vrai visage de cette organisation. En effet sous couvert de respectabilité, il se cache un tout autre visage. Notre but est d'informer les étudiants pour qu'ils sachent ce que voter ou adhérer à l'UNI signifie. Voici la véritable histoire de l'UNI. Celle d'un syndicat héritier des « meurtriers » du SAC et fleuretant dangereusement avec l'extrême droite.

L'UNI petit frère du SAC (Service d'Action Civique) :

L'UNI s'est officiellement créé le 12 janvier 1969 dans le bureau de Debizet, patron du SAC. L'UNI fut fondée par J.Rougeot (Universitaire) et J-F Chauvel (journaliste au Figaro).

Dés le début « l'UNI n'est rien d'autre qu'une branche universitaire du SAC » (1). Rappelons que le SAC fut crée en 1958 par Debizet. Nous trouvons parmi ses dirigeants E.Leandri (collaborateur notoire qui a porté l'uniforme de la Gestapo) ainsi que de nombreux membres de la police, de l'armée et certains mercenaires (Bob Denard par exemple).

Le SAC est une organisation politique et militaire sous les ordres des gaullistes et protégé par la CIA pour leur lutte anti-communiste. Leurs missions étaient de faire régner la terreur chez leurs ennemis et de soutenir De Gaulle par tous les moyens. Par exemple en 68 certains membres du SAC déguisés en ambulanciers ramassèrent des manifestants pour aller les tabasser au sous sol de leur QG. Dans les années 70, P.Chairoof publie dans Libération un plan du SAC prévoyant l'internement des gauchistes dans des stades. Ce document est attribué à Kappé, fidèle lieutenant de Charles Pasqua qui cria au complot. Les barbouzes du SAC auront de nombreux ennuis avec la justice de 68 à 81 pour « coups et blessures, port d'armes, agressions armées, proxénétisme, racket, incendie volontaire, trafic de drogue, hold up etc. » (2). Le SAC sera dissout après la tuerie d'Auriol (en 1981 à Marseille) où un règlement de compte interne au SAC aboutit à l'assassinat du militant Massié et de toute sa famille. L'UNI, branche universitaire du SAC, profita de l'appui logistique et physique du SAC (pour les manifs, les collages, leurs ventes de revues, les opérations de force etc.). La majorité des membres de l'UNI était aussi membres du SAC.

Après la dissolution du SAC en 1982, les mêmes rapports continuèrent et continuent toujours entre l'UNI et le MIL (qui prit le relais du SAC, avec les mêmes membres et la même idéologie). Le Mouvement Initiative et Liberté est présidé par Rougeot (fondateur de l'UNI en 58 ) et ces deux organisations ont eut le même local pendant très longtemps.

Le flirt et une passeralle assumée de l'ex Rpr maintenant l'Ump avec l'extrême droite :

Le terrain d'existence de l'UNI est l'université mais son action est uniquement politique. Pour Rougeot (le président historique) il s'agit de « lutter contre la subversion marxiste particulièrement dans l'université, pour la justice, la famille et l'armée (3) ».Comme l'extrême droite il proteste contre « la chienlit ou antifrance, les mouvements de libérations féminins, les fronts homos, les écologistes politisés, les alternatifs, les autonomes, les promoteurs d'immigrés, les anarchistes, en bref toute cette avant-garde de chaudpisseux et de vérolés » (4). Tout un programme…

(1) Rapport officiel de la commission d'enquête parlementaire sur le SAC, 1981.

(2) F. Audigier, « histoire du SAC », p.462.

(3) J.Rougeot « la contre offensive, édition de la pensée universelle », 1974.

(4) « Les alliés de Mitterrand », tract de l'UNI Nanterre, 1988.

Depuis sa création et jusqu'à aujourd'hui l'UNI a toujours « penchée » à l'extrême droite. En 1985, l'UNI Nanterre ose titrer un de ses tracts « mon honneur s'appelle fidélité ».Cette devise était celle des Waffen SS…Ca se passe de commentaire… En 1988, l'UNI Malakoff diffuse un tract montrant Mitterrand habillé en islamiste, entouré de minarets et de Corans et parlant en Arabe. Même le FN n'est jamais allé aussi loin…

La même année la direction de l'Université de paris X remarque que les militants de l'UNI qui tractent sont « armés et ont quitté l'Université en entonnant des chants nazis » (5).

De plus il y eut de nombreuses listes communes entre l'UNI et des groupuscules d'extrême droite voir carrément nazis. En effet pour compenser son faible nombre de militants l'UNI se rapprocha du GUD. Le GUD (Groupe Union Défense) était un groupuscule se réclamant du « national-socialisme »

L'UNI fit liste commune avec eux à Assas en 1979 et à Paris II pour le CROUS en 1983. Durant les années 90 le FN va infiltrer systématiquement l'UNI avant de fonder RE (Renouveau Etudiants). Des sections entières de l'UNI iront d'ailleurs rejoindre RE (Nice, Sceaux etc…).

L'UNI clame qu'elle a changé en soutenant Chirac puis Sarkozy aux présidentielles. Mais peut on le croire ?

Assurément non !car chasser le naturel il revient au galop. Aujourd'hui encore l'UNI « copine » avec l'extrême droite. En 2000/2001 figuraient deux dirigeant du MNR (Mégret) en tête de la liste du l'UNI à l'Université de Strasbourg. De plus la section de l'UNI Dauphine à rejoint le RED (syndicat d'extrême droite proche du FN et du MNR)) en 2005.

L'UNI participa activement aux cotés des catholiques intégristes et autres réactionnaires d'extrême droite à la lutte contre le PACS. Voici ce qu'ils pensent de l'Homosexualité : « PACS = mariage homo. Il ne s'agit pas de s'immiscer dans la vie privée des homosexuels, mais une société ne saurait prendre la responsabilité de mettre en danger l'avenir des enfants, ainsi que leurs droits à bénéficier d'une éducation qui ne soit ni déviante, ni marginale ». (6) . Consternant…

L'UNI en 2001 dans un article s'attaque « aux intellectuels qui préfèrent « tambouiller » un mélange aigre-doux ou épicé ou tout ne se fait que par origines, langues et convenances personnelles à grand renfort de rap et de techno » (7). Quelle vision progressiste du métissage culturel…

L'UNI s'est associée avec des mouvances d'extrême droite très violentes pendant le conflit du CPE en 2006 pour « débloquer » certaines facs et faire une « chasse » aux grévistes dans le quartier latin. Ce sont ces mêmes militants (UNI et fascistes) qui chantaient la marseillaise et « allez les bleus » à Nanterre cette année quand les CRS chargeaient brutalement des grévistes pacifistes.

A Limoges l'UNI (8 ) tente de s'imposer en fac de droit et de sciences économiques. Mais sous couvert de cols blancs respectables et de mocassins bien cirés l'UNI Limoges représente bien son lourd passé. C'est-à-dire une proximité idéologique et physique avec le SAC et le MIL. Ainsi la petite poignée de militants UNI en fac de droit a soutenu activement Alain Marsaud aux législatives de 2007. Il faut rappeler que A.Marsaud est « réputé » très proche de Pasqua. Ce dernier était une pièce maîtresse du SAC et surtout du MIL. D'ailleurs lors de leurs quelques collages, très peu d'étudiants sont présents voir aucun… mais les gros bras du MIL, eux, oui !

Aujourd'hui comment doit-on qualifier l'UNI ? « Droite dure », « droite de la droite », « extrême droite », « droite extrême » ? Il serait plus juste de parler d'une organisation (et non un syndicat de défense des étudiants) réactionnaire et fascisante que tous les étudiants doivent combattre !

UNI HORS DES FACS

(5) Communiqué du Président de Paris X, 9 mars 1988

(6) Site Internet de l'UNI-Lyon.

(7) « lettre des étudiants alsaciens », journal de l'UNI, n°2, février/mars 2001.

(8 ) Le président de l'UNI Limoges est Guillaume GUERIN

En gros l'UNI se sont des faf, qu'il faut à tout pris combattre.