2,5% contre 97,5%

Effectivement, il n’y a pas et il n’y a jamais eu de grève ; faire la grève ne peut être qu’un acte volontaire. Voter la grève pour autrui, que cela ait effet ou non, c’est dans le principe même un abus. Quand 120 décident la grève pour 12000, c’est une agression.

Dans mon département cela s’est passé de cette façon : un jeudi matin nous avons trouvé notre salle de cours entièrement vidée de ses meubles. Il n’était plus possible de travailler.

La volonté d’empêcher le fonctionnement du département était donc très claire […] Un débat s’est installé et je suis intervenu pour mettre en garde contre le recours à la grève reconductible et au blocage […]. Mais de toute façon, ceux qui voulaient nous faire débrayer ne voulaient ni débattre avec nous ni nous associer à leurs objectifs.

Tous condamnent le blocage et la suspension des cours et s’inquiètent pour leur avenir. Je n’en ai vu aucun aux AG […]

Ceux-là s’étaient concertés entre eux, ils ont continué entre eux, ils n’ont jamais eu l’intention de discuter avec les autres, ils ne les informent pas, n’expliquent pas le sens de leur activité ne serait-ce que par une affiche.

Ils se considèrent manifestement comme une avant-garde éclairée et méprisent totalement tous les autres. Ils estiment les représenter et avoir le droit d’agir en leur nom y compris par la force.

Le gouvernement ne cédera donc pas aux exigences de ces prétendus grévistes.

En Avant les Histoires ! a écrit:Lemoine, ou le mensonge organisé.

Il a revu 4 personnes sur les 300 de son département.

MAIS ! Tout (c'est son mot) les 300 condamne le blocage et la suspension des cours.

Lemoine, se rapproche de Sir Barrie...

En Avant les Histoires ! a écrit:IS BACK

LEMOINE a écrit:Teemi pose la question : « Quelle grève ? »

Effectivement, il n’y a pas et il n’y a jamais eu de grève ; faire la grève ne peut être qu’un acte volontaire. Voter la grève pour autrui, que cela ait effet ou non, c’est dans le principe même un abus. Quand 120 décident la grève pour 12000, c’est une agression.

Dès le premier jour, ceux qui ont initié le mouvement ont choisi d’user de contrainte au lieu de convaincre et cela ne pouvait que conduire à l’échec.

Dans mon département cela s’est passé de cette façon : un jeudi matin nous avons trouvé notre salle de cours entièrement vidée de ses meubles. Il n’était plus possible de travailler. La volonté d’empêcher le fonctionnement du département était donc très claire car il avait fallu certainement passer une partie de la nuit à ce travail. Avec un autre étudiant, j’ai commencé à ramener une table mais aussitôt quelqu’un est intervenu pour nous appeler à un débrayage. Un débat s’est installé et je suis intervenu pour mettre en garde contre le recours à la grève reconductible et au blocage car ce mode d’organisation est connu pour être particulièrement inefficace car il disperse ceux qu’on prétend vouloir mobiliser et que, de plus, il favorise les manipulations par les plus extrémistes ce qui renforce encore plus le caractère minoritaire de l’action et donc son inutilité. Mais de toute façon, ceux qui voulaient nous faire débrayer ne voulaient ni débattre avec nous ni nous associer à leurs objectifs.

Depuis ce jour je n’ai pas revu plus de trois ou quatre des étudiants qui suivaient les mêmes cours que moi. Tous condamnent le blocage et la suspension des cours et s’inquiètent pour leur avenir. Je n’en ai vu aucun aux AG, ils ne viennent pas voir si les cours reprennent, ils n’ont participé à aucune action. Sur le département, seuls les lock-outeurs du premier jour sont encore présents. Ceux-là s’étaient concertés entre eux, ils ont continué entre eux, ils n’ont jamais eu l’intention de discuter avec les autres, ils ne les informent pas, n’expliquent pas le sens de leur activité ne serait-ce que par une affiche. Ils se considèrent manifestement comme une avant-garde éclairée et méprisent totalement tous les autres. Ils estiment les représenter et avoir le droit d’agir en leur nom y compris par la force.

Leur problème, c’est qu’ils sont, en tout et pour tout, quatre alors qu’il y a trois cents étudiants dans le département.

Le problème, c’est que personne n’est dupe de tout cela et que le gouvernement sait très bien qu’il n’a rien à craindre de ces gesticulations ; bien au contraire car ce genre d’événement, qui porte préjudice au plus grand nombre, renforce la droite quand ce n’est pas l’extrême droite.

Le gouvernement ne cédera donc pas aux exigences de ces prétendus grévistes.

En Avant les Histoires ! a écrit:Oh vilains piquets de grève.. Théàtre de violences .. hein Sir ?

En Avant les Histoires ! a écrit:Oh tu m'insulte de FN ? Mais cher, ami attention, le seul violent ici c'est vous. Une fille s'en souvien bien, beaucoup de témoins aussi. Sur ce je vous recommende le silance et la repentance