Contre les blocages, envoyez-moi vos emails en MP merci

Moins cher avec une garantie et sans aucune escroquerie latente.
De plus, si vous vous déplacez sur leur boutique (Groupe Auchan), vous ne payez pas les frais de transport.
http://www.grosbill.com/informatique.php
Gare de Paris-Austerlitz ou juste à la sortie du métro Saint-Marcel ligne 5.

Arf cherche pas on est les meilleurs fournisseurs de la fac.
Rageux jusqu'au bout Barrie !...

HAHAHAHAAHAAHAHAHAHAHHAAHAH WAAAOUUUUUUUUU LES PRIX DE MALADE BARRIE!! C'est super cher ton site et en plus on doit se deplaçer...c'est du gros n'importe quoi grosbill..

Pourquoi nous choisir?

1-Nous sommes dans la fac et vous n'avez pas a vous deplaçer, c'est nous qui ramenons les produits.
2-Nos prix sont attractifs et 10x moins cher que sur ton site d'escrocs.
3-Nous sommes fiables sans quoi nous ne vendrions pas (surtout en proposant du matériel pareil)
4-Nous nous occupons même de problèmes informatiques, composants ect...

...A bon entendeur!

Sur quel élément probant tu te bases pour affirmer que nos ventes de matériel informatique sont des escroqueries?...
Arf t'es un haineux ma parole!
Si on propose des prix défiant toute concurrence en toute légalité, c'est juste qu'on a un fournisseur chez lequel on s'approvisionne de tout matériel informatique, provenant directement d'Asie, et donc par conséquent beaucoup moins cher...
Notre commerce est tout à fait légal, et on fournit même des factures avec garantie sur grand nombre d'objet que nous vendons...

A bon rouleur haineux Barthus !...

Tkt on a notre boutique
Dans la fac on cherche juste de potentiels clients en mettant des affiches
et juste pour information la TVA, elle est de 19,6%...
Enfin bon c'est pas ta faute Barthez !...

Ce matin il y avait grand-messe dans le hall du bâtiment C.

L’hôtel était dressé et derrière se tenaient les officiants des trois ordres : « les professeurs, le personnel administratif et les étudiants ».

L’ordre majeur, celui des professeurs était représenté par le président de l’Université qui a ouvert la cérémonie en invoquant le Dieu des vrais croyants « la mobilisation ».

« La mobilisation » est un vrai Dieu. Cela signifie que seuls les vrais croyants sentent sa présence. Ils lui adressent des louanges que l’on appelle « prise de parole ». Après chaque « prise de parole » l’assistance applaudit (car la coutume de chanter alléluia semble s’être perdue).

La prière au dieu « mobilisation » se fait en trois temps : d’abord on le loue, on lui rappelle ses vœux et enfin on le prie à nouveau de descendre sur l’assistance. Le suppliant demande au dieu très puissant d’éloigner de lui la LRU.

LRU, tel est le nom de l’enfer qui menace la communauté. Enfer avéré que seul la mobilisation peut éloigner. Même si ma foi dans « la mobilisation » est chancelante, je confesse que je crains la LRU comme les vrais croyants. Je sais qu’elle me menace et qu’il faut la combattre.

Hélas ! L’assistance était prête à voir descendre sur elle la divinité quand un mécréant a osé mêler sa voix à celle des vrais croyants en mettant en doute l’efficacité du « blocage » qui est pour les fidèles le premier pilier de la foi ! Il a fait remarquer l’absence des étudiants qui désertaient le temple, ne venaient plus aux cérémonies et protestaient même contre l’observance du « blocage ».

Je ne pourrais pas décrire l’indignation des vrais croyants. L’outrage a été sifflé et le perfide s’est fait immédiatement traiter de « faux cul ». Il a regagné son rang sous les huées.
Ce n’est pas qu’on n’ait pas le droit de dénoncer le peu de foi des étudiants ; au contraire tous les officiants s’y sont employés mais il faut les fustiger et les dénoncer comme d’horribles pécheurs. Il faut les blâmer hautement et les sommer de rendre grâce à « la mobilisation ».
Ainsi, une dévote de l’ordre des professeurs, du sous-ordre de la sociologie, a-t-elle pu dire qu’à une cérémonie de son département étaient présents trente professeurs pour seulement quarante étudiants. Mais elle n’a pas mis en doute « la mobilisation » mais appelé l’assistance à redoubler de ferveur.

La liturgie s’est poursuivie par l’adoption d’une « motion ». Une « motion » est un acte solennel par lequel l’assistance réaffirme sa foi et dénonce la LRU qui doit être abrogée.

J’ai ensuite quitté cette touchant cérémonie pour me mêler aux pécheurs : ces étudiants qui erraient devant leur salle de cours en s’inquiétant des partiels. Tous craignent la LRU mais ils ne comprennent pas le « blocage » et contestent son observance. Ils disent qu’il les tient éloignés de l’université et compromet leur avenir tout autant que la LRU.

Ces perfides cachent leur noirceur en se donnant des airs de douceur. Ils disent qu’ils veulent à la fois suivre leur cours et participer à « la mobilisation » selon d’autres rites.

Les vrais croyants sauront-ils les entendre ? Vont-ils réunir un Concile pour revoir les points les plus austères de leur foi ?

Lol !

Très bon Merci

Amen!

Vladimir a écrit:Tkt on a notre boutique
Dans la fac on cherche juste de potentiels clients en mettant des affiches
et juste pour information la TVA, elle est de 19,6%...
Enfin bon c'est pas ta faute Barthez !...

Il m’a fallu faire une recherche sur Internet pour savoir de qui vous parliez.
Si j’ai bien compris au Foot Ball ce sont des muscles qui déplacent la cervelle.

LEMOINE a écrit:Ce matin il y avait grand-messe dans le hall du bâtiment C.

L’hôtel était dressé et derrière se tenaient les officiants des trois ordres : « les professeurs, le personnel administratif et les étudiants ».

L’ordre majeur, celui des professeurs était représenté par le président de l’Université qui a ouvert la cérémonie en invoquant le Dieu des vrais croyants « la mobilisation ».

« La mobilisation » est un vrai Dieu. Cela signifie que seuls les vrais croyants sentent sa présence. Ils lui adressent des louanges que l’on appelle « prise de parole ». Après chaque « prise de parole » l’assistance applaudit (car la coutume de chanter alléluia semble s’être perdue).

La prière au dieu « mobilisation » se fait en trois temps : d’abord on le loue, on lui rappelle ses vœux et enfin on le prie à nouveau de descendre sur l’assistance. Le suppliant demande au dieu très puissant d’éloigner de lui la LRU.

LRU, tel est le nom de l’enfer qui menace la communauté. Enfer avéré que seul la mobilisation peut éloigner. Même si ma foi dans « la mobilisation » est chancelante, je confesse que je crains la LRU comme les vrais croyants. Je sais qu’elle me menace et qu’il faut la combattre.

Hélas ! L’assistance était prête à voir descendre sur elle la divinité quand un mécréant a osé mêler sa voix à celle des vrais croyants en mettant en doute l’efficacité du « blocage » qui est pour les fidèles le premier pilier de la foi ! Il a fait remarquer l’absence des étudiants qui désertaient le temple, ne venaient plus aux cérémonies et protestaient même contre l’observance du « blocage ».

Je ne pourrais pas décrire l’indignation des vrais croyants. L’outrage a été sifflé et le perfide s’est fait immédiatement traiter de « faux cul ». Il a regagné son rang sous les huées.
Ce n’est pas qu’on n’ait pas le droit de dénoncer le peu de foi des étudiants ; au contraire tous les officiants s’y sont employés mais il faut les fustiger et les dénoncer comme d’horribles pécheurs. Il faut les blâmer hautement et les sommer de rendre grâce à « la mobilisation ».
Ainsi, une dévote de l’ordre des professeurs, du sous-ordre de la sociologie, a-t-elle pu dire qu’à une cérémonie de son département étaient présents trente professeurs pour seulement quarante étudiants. Mais elle n’a pas mis en doute « la mobilisation » mais appelé l’assistance à redoubler de ferveur.

La liturgie s’est poursuivie par l’adoption d’une « motion ». Une « motion » est un acte solennel par lequel l’assistance réaffirme sa foi et dénonce la LRU qui doit être abrogée.

J’ai ensuite quitté cette touchant cérémonie pour me mêler aux pécheurs : ces étudiants qui erraient devant leur salle de cours en s’inquiétant des partiels. Tous craignent la LRU mais ils ne comprennent pas le « blocage » et contestent son observance. Ils disent qu’il les tient éloignés de l’université et compromet leur avenir tout autant que la LRU.

Ces perfides cachent leur noirceur en se donnant des airs de douceur. Ils disent qu’ils veulent à la fois suivre leur cours et participer à « la mobilisation » selon d’autres rites.

Les vrais croyants sauront-ils les entendre ? Vont-ils réunir un Concile pour revoir les points les plus austères de leur foi ?

Pour vous mon Frère, entonnons en cœur.
Never Gonna Break My Faith. ICI

Qui à dit que nos amis anti bloqueur n'était pas politisé ?

Je voudrais bien qu'on m'explique en quoi ce serait une faute d'avoir des opinions politiques (la seule faute que je reconnais, c'est d'avoir écrit "hôtel" pour "autel"!).

J'espère que ceux qui s'opposent à la LRU ont des opinions politiques et qu'ils dépassent un peu le simple réflexe corporatiste.

Pour ce qui me concerne, je ne cacherais pas mes opinions : je suis des ces gens qui estiment que l'avenir appartient au communisme, non pas celui qu'on a connu comme "socialisme réel" mais celui qui devrait s'imposer dans l'avenir comme permettant à l'humanité de gérer des ressources limitées dans la paix et la justice sociale; ce qui impose une gestion démocratique des moyens de production et d'échange et donc certainement leur appropriation collective.

Je suis évidemment contre la LRU mais j'estime que seul un mouvement de masse peut arriver à son abrogation ou à des amendements substantiels.

J'ai admiré d'ailleurs la constance des militants de l'Unef devant le hall C au cours de l'AG alors qu'ils s'évertuaient à expliquer et ré-expliquer le b-a ba de l'action syndicale : qu'un syndicat est fait pour négocier, que l'issue d'une négociation est déterminé par le rapport de force, et que le rapport de force se mesure au nombre de ceux qui portent une revendication.

Quand on a compris cette première leçon de politique, on sait que ce n'est certainement pas en renvoyant les gens chez eux par des blocages qu'on crée un rapport de force favorable. C'est en faisant exactement l'inverse.

En politique le pire ennemi des bonnes intentions est l'illusion. C'est de croire qu'on fait bien parce qu'on a les meilleurs intentions du monde et qu'on est plein d'enthousiasme. Vous avez encore une fois la preuve que cela ne marche pas : j'étais ce matin dans mon département, je n'y ai trouvé personne. Tout est fermé, tout est vide. Pour mobiliser les étudiants, il faudra bien donc les faire revenir. Mais bon courage pour remonter la pente après la catastrophe du "blocage"!

Toni a écrit:Qui à dit que nos amis anti bloqueur n'était pas politisé ?

C’est un chant à la gloire de la foi dans les droits de l’homme, écrit en mémoire de deux hommes politiques de gauche, assassinés: Robert (Bob) Kennedy et Martin Luther King.
Donc politisé oui, mais pas là ou vous aviez l’air d’attendre.
Jamais vous ne détruirez ma foi! (Never Gonna Break My Faith)
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18716766&cfilm=108654.html

À la fin du film, vu en V-O, la salle s’est levée pour applaudir le discours d’un homme mort.
Le discours, hélas, en anglais, gageons que vous le comprendrez.

On the Mindless Menace of Violence
http://www.rfkmemorial.org/lifevision/onthemindlessmenaceofviolence/

LEMOINE a écrit:Je voudrais bien qu'on m'explique en quoi ce serait une faute d'avoir des opinions politiques (la seule faute que je reconnais, c'est d'avoir écrit "hôtel" pour "autel"!).

J'espère que ceux qui s'opposent à la LRU ont des opinions politiques et qu'ils dépassent un peu le simple réflexe corporatiste.

Pour ce qui me concerne, je ne cacherais pas mes opinions : je suis des ces gens qui estiment que l'avenir appartient au communisme, non pas celui qu'on a connu comme "socialisme réel" mais celui qui devrait s'imposer dans l'avenir comme permettant à l'humanité de gérer des ressources limitées dans la paix et la justice sociale; ce qui impose une gestion démocratique des moyens de production et d'échange et donc certainement leur appropriation collective.

Je suis évidemment contre la LRU mais j'estime que seul un mouvement de masse peut arriver à son abrogation ou à des amendements substantiels.

J'ai admiré d'ailleurs la constance des militants de l'Unef devant le hall C au cours de l'AG alors qu'ils s'évertuaient à expliquer et ré-expliquer le b-a ba de l'action syndicale : qu'un syndicat est fait pour négocier, que l'issue d'une négociation est déterminé par le rapport de force, et que le rapport de force se mesure au nombre de ceux qui portent une revendication.

Quand on a compris cette première leçon de politique, on sait que ce n'est certainement pas en renvoyant les gens chez eux par des blocages qu'on crée un rapport de force favorable. C'est en faisant exactement l'inverse.

En politique le pire ennemi des bonnes intentions est l'illusion. C'est de croire qu'on fait bien parce qu'on a les meilleurs intentions du monde et qu'on est plein d'enthousiasme. Vous avez encore une fois la preuve que cela ne marche pas : j'étais ce matin dans mon département, je n'y ai trouvé personne. Tout est fermé, tout est vide. Pour mobiliser les étudiants, il faudra bien donc les faire revenir. Mais bon courage pour remonter la pente après la catastrophe du "blocage"!

D'Autant qu’aujourd’hui ils avaient annoncé une de leurs Assemblées Générales à 12h00 à l’amphithéâtre X.
J’y suis allé, ils étaient 37.
Ils ont donc décidé de commencer à 13h10, ils étaient 73. Ils ont annoncé leur ordre du Jour qui était déjà préalablement écrit.
Par qui?
Aucun Rapport avec la LRU.
Il y avait même un truc sur le Prince Nicolas Paul Sarközy de Nagy-Bocsa et Villiers-le-Bel.

Je suis parti!
Alors, je suis passé à la bibliothèque et qui y ai-je vu?
Des Barricadeurs entrain d’étudier!
Que leur ai-je dit: «C’est la révolution tranquille! On empêche les autres d’étudier, mais quand on est concerné…. »

C’est pour cela que je souhaite que nous débattions de la myxomatose, après tout quand on court après plusieurs lièvres.

LEMOINE a écrit:Ce matin il y avait grand-messe dans le hall du bâtiment C.

L’hôtel était dressé et derrière se tenaient les officiants des trois ordres : « les professeurs, le personnel administratif et les étudiants ».

L’ordre majeur, celui des professeurs était représenté par le président de l’Université qui a ouvert la cérémonie en invoquant le Dieu des vrais croyants « la mobilisation ».

« La mobilisation » est un vrai Dieu. Cela signifie que seuls les vrais croyants sentent sa présence. Ils lui adressent des louanges que l’on appelle « prise de parole ». Après chaque « prise de parole » l’assistance applaudit (car la coutume de chanter alléluia semble s’être perdue).

La prière au dieu « mobilisation » se fait en trois temps : d’abord on le loue, on lui rappelle ses vœux et enfin on le prie à nouveau de descendre sur l’assistance. Le suppliant demande au dieu très puissant d’éloigner de lui la LRU.

LRU, tel est le nom de l’enfer qui menace la communauté. Enfer avéré que seul la mobilisation peut éloigner. Même si ma foi dans « la mobilisation » est chancelante, je confesse que je crains la LRU comme les vrais croyants. Je sais qu’elle me menace et qu’il faut la combattre.

Hélas ! L’assistance était prête à voir descendre sur elle la divinité quand un mécréant a osé mêler sa voix à celle des vrais croyants en mettant en doute l’efficacité du « blocage » qui est pour les fidèles le premier pilier de la foi ! Il a fait remarquer l’absence des étudiants qui désertaient le temple, ne venaient plus aux cérémonies et protestaient même contre l’observance du « blocage ».

Je ne pourrais pas décrire l’indignation des vrais croyants. L’outrage a été sifflé et le perfide s’est fait immédiatement traiter de « faux cul ». Il a regagné son rang sous les huées.
Ce n’est pas qu’on n’ait pas le droit de dénoncer le peu de foi des étudiants ; au contraire tous les officiants s’y sont employés mais il faut les fustiger et les dénoncer comme d’horribles pécheurs. Il faut les blâmer hautement et les sommer de rendre grâce à « la mobilisation ».
Ainsi, une dévote de l’ordre des professeurs, du sous-ordre de la sociologie, a-t-elle pu dire qu’à une cérémonie de son département étaient présents trente professeurs pour seulement quarante étudiants. Mais elle n’a pas mis en doute « la mobilisation » mais appelé l’assistance à redoubler de ferveur.

La liturgie s’est poursuivie par l’adoption d’une « motion ». Une « motion » est un acte solennel par lequel l’assistance réaffirme sa foi et dénonce la LRU qui doit être abrogée.

J’ai ensuite quitté cette touchant cérémonie pour me mêler aux pécheurs : ces étudiants qui erraient devant leur salle de cours en s’inquiétant des partiels. Tous craignent la LRU mais ils ne comprennent pas le « blocage » et contestent son observance. Ils disent qu’il les tient éloignés de l’université et compromet leur avenir tout autant que la LRU.

Ces perfides cachent leur noirceur en se donnant des airs de douceur. Ils disent qu’ils veulent à la fois suivre leur cours et participer à « la mobilisation » selon d’autres rites.

Les vrais croyants sauront-ils les entendre ? Vont-ils réunir un Concile pour revoir les points les plus austères de leur foi ?

Je pensais à votre écrit et j’ai fini par retrouver ce qui le résume le mieux!
J’ai mis du temps, mais le temps en valait la peine.
https://www.dailymotion.com/video/xitk_jesus-show