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Compte rendu de la première Ag de la coordination nationale

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Compte rendu de la première Ag de la coordination nationale Empty Compte rendu de la première Ag de la coordination nationale

Message  www.paris8.tk Lun 17 Déc - 14:56

Amphi D - Paris VIII

Compte rendu de la première Ag de la coordination nationale
Samedi 15 décembre


Prévue de 12h à 15h, la réunion a commencé effectivement à 12h30 et s’est achevée au-delà de 17h10 (heure à laquelle j’ai dû partir). Elle a réuni une centaine de personnes (les arrivées en retard et départs en avance rendent difficile un décompte précis). Au moins 25 universités étaient représentées. L’ordre du jour proposé, adopté, et à peu près suivi, a été celui-ci : 1. Point sur les modalités de fonctionnement de l’assemblée 2. Situation des établissements, à partir d’un « tour » des présents 3. Point sur les différents structures (coord, SLU, etc.) 4. Perspectives d’actions 5. Modalités de fonctionnement de la coord. pour la suite ;

1. L’organisation a dû se faire non seulement dans l’urgence, mais aussi dans l’improvisation, en raison de la fermeture administrative de Censier (depuis mardi soir), où il avait été prévu de tenir cette coord.

N.B. : comme il sera précisé plus tard, cette fermeture est intervenue alors que : 1) cette coord avait été prévue à Censier ; 2) lors de la journée banalisée du 7 décembre à Censier des gens qui ne s’étaient pas encore mobilisés ont voté des motions contre la loi LRU ; or la fermeture a enrayé cette dynamique… La question des mandats : comme une très faible part des personnes présentes est effectivement mandatée, il est décidé unanimement, après discussion, que chacun votera (puisque, de toute façon, ces votes auront un caractère seulement indicatif).

2. Le « tour » des établissements est très long, d’autant que les premiers intervenants racontent par le menu ce qui s’est passé dans leur université (au bout de quelques interventions, le temps de parole est limité à trois minutes).

Les situations sont très diverses, on s’en doute, et dans la plupart des universités où le mouvement a commencé tôt, les collègues sont confrontés à un certain essoufflement, ou (version plus optimiste) sont à la recherche de nouvelles formes de mobilisation. Nulle part les AG de personnels ne sont massives. A noter qu’à Poitiers il y a une relation forte entre étudiants et personnels : « comité de mobilisation contre la loi LRU », qui regroupe étudiants et personnels ; deux étudiants sont présents avec une collègue (elle-même mandatée par l’ « AG des personnels mobilisés »). Le communiqué du président de Paris 7 (à consulter sur le blog de Jourdan) est évoqué : il juge « totalement indignes de siéger dans [les] instances » les personnels qui ont soutenu les étudiants empêchant la tenue du CA.. L’accent est mis notamment sur la répression (N.B. : l’étudiant arrêté mercredi à Paris lors de la manifestation de chercheurs devant la Sorbonne a été inculpé), et d’autre part sur les pressions que subissent les ATER (et d’autres), préfigurant ce que produira la mise en œuvre de la loi « LRU ». Dans un autre registre, les « audits » en cours dans différentes universités en sont aussi une préfiguration.

3. Le point sur les différentes structures

Information par un de ses membres sur la formation d’un collectif de jeunes chercheurs [http://collectifjeuneschercheurs.overblog.fr ].
Il avait été proposé que SLU, SLR et les organisations syndicales soient représentés à la coord. Ceci n’a pas été formalisé en raison de la fermeture de Censier (qui a compliqué les tâches d’organisation, et même un temps fait douter que la coord puisse se tenir). Cependant, SLU, SLR et le SNESUP sont représentés, le SNESUP ayant même mandaté quelqu’un (et au moins deux membres du bureau national sont là, de la tendance Ecole émancipée).

N.B. : à plusieurs reprises, il y a eu des échanges, parfois un peu vifs, sur la place de ces organisations dans la coord. Je ne les reprends pas en détail ; il m’a semblé en particulier que les gens du SNESUP présents étaient de ceux pour qui le mouvement d’opposition doit continuer.

4. Les perspectives d’actions

Les propositions et suggestions d’actions ont été nombreuses et de divers ordres, plus ou moins discutées. En voici une liste non exhaustive :
Rappeler les règles du droit de grève
Rédiger un courrier type pour refuser les entretiens d’évaluation par la hiérarchie (concerne les BIATOS)
Établir une liste (une typologie, en fait) des mesures contre le mouvement, qui se retrouvent dans de nombreuses universités sous des formes semblables : de la dernière, les pressions pour que le semestre soit invalidée, aux fermetures administratives et à l’intervention de vigiles et de forces de police à l’intérieur des universités. Accord sur le fait qu’il y a là le résultat d’une concertation entre les présidents, les rectorats et le ministère.
A Lille 1, les personnels organisent des « cafés culturels » à l’heure du déjeuner, avec discussion sur des points précis de la loi « LRU ».
Organiser une prochaine coordination sur le même lieu que celle des étudiants, de manière à pouvoir éventuellement coordonner les propositions. N.B. : à plusieurs reprises a été soulignée la nécessité d’agir avec les étudiants.
Organiser avec les fédérations syndicales de l’éducation une journée nationale de manifestation(s) fin janvier.
Pour le SNESUP : organiser dans chaque établissement une consultation des personnels et des étudiants (résultats à décompter séparément) sur la question « pour ou contre » la loi « LRU », et emporter les résultats à la manifestation nationale. N.B. : plusieurs personnes ont souligné le risque de résultats négatifs pour le mouvement.
Organiser durant la semaine de la rentrée de janvier une journée pour fêter « 2008, l’année de l’abrogation de la loi “LRU” ».
Rédiger une motion pour condamner les violences policières et judiciaires d’une part, exiger qu’aucun étudiant ne soit pénalisé pour sa participation au mouvement d’autre part.
Rédiger une motion pour demander aux CA actuels de ne pas œuvrer à la mise en place de la loi « LRU ». Précisions et difficultés par rapport à cela :
rappel des dates butoirs : 11 février 2008 pour arrêter la composition des futurs conseils, 11 août 2008 pour l’adoption des nouveaux statuts ;
mais toutes les universités n’en sont pas au même point : certaines (combien ?) ont déjà décidé la composition des nouveaux conseils, et parmi elles certaines ont déjà adopté les nouveaux statuts…

Vote sur (certaines ?) propositions :

Longue discussion, parfois confuse, sur un calendrier de (re)mobilisation. Voici ce qui a finalement été adopté :
semaine du 17 décembre : organiser une AG des personnels dans chaque université, travailler à la mobilisation.
semaine de la rentrée de janvier : organiser dans chaque université une journée pour fêter « 2008, l’année de l’abrogation de la loi “LRU” »
appeler à la grève pour le jeudi 17 janvier.
proposer une journée nationale (avec manif à Paris) pour la semaine suivante (le dimanche 27 janvier ?).

Restait alors (à 17h10) au moins à voter des motions, et à décider de la date de la prochaine coordination : elle aura lieu le 12 janvier.

MP, pour UTM (Université de Toulouse Le Mirail)
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